Les Nouveautés en multimedia embarqué

En ce début d'année 2013, cela bouge pas mal dans le petit monde du multimedia pour voitures.

La tendance a faire du poste multimedia l'élément essentiel l d' une véritable " centrrale de communications interactives mobile" se confirme et tous les grands du secteur s'activent à préparer des combinés toujours plus novateurs.

Ce qui est acquis pour tout le monde, c'est qu' un poste multimedia doit être connecté à l' internet, d' une façon ou d' une autre.
Si plusieurs producteurs moins connus ont osé, eux les premiers, proposer des postes sous Android, les grandes marques semblent s' orienter dans une autre direction, en équipant leurs produits de connexions sous WIN CE. C'est le cas pour WINCA, qui lance sous la marque ROADNAV la nouvelle série S100 avec plus de mémoire RAM, un processeur 2-cores et un certain nombre de fonctions nouvelles, et pour ROADROVER qui continue à développer sa gamme sur une nouvelle plateforme très similaire.



Du côté d'ANDROID, on attendait un engouement pour ces postes novateurs qui donnent accès à tout l' Android Market, avec bien sûr les réseaux sociaux, le téléchargement, des systèmes de navigation en ligne, etc...Il faut bien dire que le public européen semble hésiter à s'engager dans cette voie. Sans doute faut-il voir là le résultat de plusieurs facteurs, dont le fait que la 3G n'est pas encore vraiment utilisée par tous et partout, qu'elle coûte relativement cher, et que l'emploi d' Android 2.2 ou 2.3 sur les premiers postes ne leur conférait pas une vitesse de réception suffisante.
Cependant les choses évoluent tous les jours, et nous avons pu mettre en ligne la semaine dernière sur notre site intenational android-caraudio.com une quarantaine de modèles sous Android 4.0, avec un processeur cadencé à 1 GHZ ou même 1.2 GHz pour certains modèles pour BMW, 1 Giga de mémoire RAM, etc....Cela devient passionnant!




Une grande surprise pour les industriels du secteur est le faible intérêt que semble susciter en France et dans les pays avoisinants, la boîte noire de voiture ou DVR ( Digital Video Recorder).
Il s'agit d' une ou de plusieurs caméras qui filment tout ce qui se passe devant et autour du véhicule, en cours de trajet ou à l'arrêt au parking. L' utilité est réelle en cas d'accident, de contestation d' une infraction, ou d' une tentative de vol la nuit. Tout est enregistré et on dispose d' une preuve de la façon dont les faits se sont déroulés. En Europe de l' est ou en Afrique du sud, ou encore en Chine, toutes les voitures sont équipées d' un tel dispositif, au demeurant de prix très accessible. Mais dans nos pays, la boîte noire peine à se faire connaître. D4 une part, elle est encore inconnue de beaucoup, et d'autre part, la valeur de preuve d' un enregistrement video n'est pas encore acceptée par certains tribunaux...cela aussi va sans doute évoluer.



Un autre produit qui reste à la traîne, - mais là il s'agit d' un gadget, rien de plus, c'est le système de projection par LED du logo de la marque de voiture sur le sol, à l' ouverture des portes. C'est surprenant, bien pensé, cela coûte à peine quelques dizaines d' euros,et cela devrait concerner les amateurs de tuning.

Il y a à peine quelques heures que h'ai écrit le message ci-dessus, et le hasard veut que la presse belge publie justement aujourd'hui l'article qui suit, copié de 7sur7.be :



Imposer que chaque véhicule dispose d'une caméra de surveillance, voilà l'idée avancée par l'Interface pour le Transport et pour la Sécurité Routière en Europe. Ce dispositif impliquerait une agressivité moindre dans le chef des usagers de la route mais servirait également de base objective à la définition des responsabilités en cas d'accident.

À l'image de ce qui est déjà imposé en Hongrie, l'ITSRE voudrait que chaque véhicule immatriculé en Belgique (poids lourds et voitures de particuliers) soit équipé d'un dispositif vidéo qui enregistrerait le comportement des usagers de la route et permettrait de déterminer les circonstances d'un accident, lit-on dans L'Avenir. Le but, réduire l'agressivité au volant, apporter des preuves dans le cadre d'enquêtes sur d'éventuels accidents et le cas échéant, définir les responsabilités de chacun.

Ces images devraient bien entendu être minutieusement protégées et leur accès limité aux seuls enquêteurs et magistrats. Techniquement, il faudrait également s'assurer que nul ne puisse falsifier ou effacer ces données. Sur le plan financier, le prix de l'équipement serait "minime": de 50 à 100 euros.

Si certains conducteurs n'aiment pas la perspective d'être constamment surveillés, il ne faut pas perdre de vue que les caméras permettraient avant tout de disculper des usagers en droit dans des accidents où le conducteur en tort essaie de se dédouanner de ses responsabilités. Les caméras de surveillance seraient aussi un atout crucial dans les accidents engendrant des bras de fer entre compagnies d'assurance. Les seuls perdants dans l'histoire seraient peut-être les experts automobiles...